LE BLOG QUI EN A RAS LE CUL – «Un peuple d'élite, sûr de lui-même et dominateur" De Gaulle

A quand la révolte des justes ?

Petite discussion (véridique !) que j’ai eu avec un pédago-psycho-blabla pour les djeuns en difficulté. Cela, à mon sens reflète bien la gangrène mentale dans laquelle nous sommes… Et quand un membre est touché par la gangrène, il faut couper. Tout cela n’est qu’un des aspects de la société UMPS qui nous gouverne depuis trop longtemps et dont l’illustre timonier normal n’est que l’avatar.

Flanby_CCCPL’image vient de chez Hashtable

Le psychoblabla: – « Il existe près d’une dizaines d’infrastructures pour les jeunes présentant des troubles du comportement. Je ne dis pas qu’il sont handicapés, mais qu’il sont dans un processus handicapant: violences, incivilités, etc. Ce sont tous ceux qui n’ont pas trouvé de réponse adaptée dans des infrastructures normales » (ils ont été virés de tous les établissements scolaires qui les ont accueillis). « Par exemple, je m’occupe d’un centre (ce sont des villas qui sont louées) où ils peuvent vivre 24h sur 24, 7j sur 7. Il y vit un groupe de 20 individus qui dispose de professeurs, d’éducateurs, d’assistantes sociales, de psychologues, etc. Il y en a même un qui rentre chez lui pour dormir, ça n’est donc pas un centre fermé. Une ambulance vient le chercher chaque jour à domicile. »

Moi: (évidemment, je ne lui fais pas l’affront de lui demander qui paye cette débauche de luxe pour ces chances pour la France – location de villas, chauffeur personnel…). – « C’est intéressant, c’est bien de ne pas laisser ces jeunes dans la rue et de leur donner une seconde (quarantième ?) chance. Et ça se passe bien ? Je veux dire, c’est utile pour la société ? »

Lui: – « Bien sûr, il ne faut pas espérer une réussite exemplaire. Ceux qui viennent, pour la plupart sont en échec total. Ils ne savent ni lire ni écrire. Le plus important, c’est déjà de les socialiser. De leur apprendre le Vivre Ensemble©, de dire bonjour, de dire merci. La partie pédagogie prend une part très importante dans ce genre d’établissement. Par la suite, tous ne réussissent pas mais on a obtenu quelques succès. L’un d’eux a été pris en CAP maçonnerie, un autre est entré dans l’armée… »

Moi: – « Ah oui, c’est bien. Et au jour le jour, ça se passe bien ? »

Lui: – « Il y a quelques tensions, mais c’est la faute de l’équipe pédagogique. Il faut comprendre que ces jeunes sont en souffrance, il viennent de milieux très difficiles. Il faut apprendre à composer. Dans mon équipe, il y a une moitié d’adultes avec qui ça se passe bien, une autre avec qui c’est plus difficile. Tous les adultes n’ont pas compris qu’il faut les accepter comme ils sont. Quand un jeune est sur le point de péter un plomb, il ne faut surtout pas le contrarier, mais le laisser faire. Par exemple, on a un jeune qui a des troubles du comportement, notamment avec la nourriture. Il mange tout ce qu’il trouve. Ça faisait quelques temps qu’il volait les yaourts des éducateurs. Un des éducateur, excédé, lui a réclamé son yaourt et ça a fini en bagarre. L’éducateur n’avait pas compris qu’il est néfaste de chercher la confrontation. »

Moi: – » C’est sûr » (la prochaine fois qu’on me pisse dessus, j’attendrais bien gentiment que la pauvre victime souffreteuse se soit soulagée). « Vous m’avez parlé de nombreux organismes pour aider ces délinquants… »

Lui: (il me coupe) – « Non, non, ce ne sont pas des délinquants, c’est pour ça qu’on les aide. Pour qu’ils ne deviennent pas des délinquants. On parle de troubles du comportement. »

Moi: (mais c’est pas possible !) – « D’accord, donc pour ces jeunes au comportement problématique, il y a de nombreuses institutions (payées aux frais de l’Etat). Mais, j’ai connaissance d’un cas particulier et peut être pourrez vous me dire à qui m’adresser ? »

Lui:- « Je vous écoute. »

Moi: – « Eh bien, c’est un jeune très courtois, très aimable, qui travaille dur parce qu’il veut réussir. Il fait ses devoirs et parle de manière tout-à-fait cordiale aux adultes qui l’environnent. Mais il vit une situation très difficile. Ces parents sont séparés, il vit en partie chez sa mère quand celle-ci l’accepte chez elle, sinon il passe parfois la nuit chez sa tante qui est âgée et ne peut pas l’accueillir de manière continue. Y a t-il une infrastructure qui pourrait le prendre en charge ? »

Lui: – « Il est courtois et travaille bien ? »

Moi: – « Oui »

Lui: – « Ben s’il n’y a pas de problème, qu’est-ce que vous voulez qu’on fasse ? »

Moi (qui hallucine): – « Eh bien, dans le pire des cas, il lui arrive de demander de dormir chez des amis à lui. Il ne mange bien souvent pas à sa faim mais répugne à se plaindre de ses problèmes. Il a déjà été placé une fois en famille d’accueil, mais la mère a obtenu d’en être la tutrice pleine et entière. On ne peut pas dire qu’il n’y a pas de problème. »

Lui: – « Il a besoin d’un suivi psychologique, qu’il aille voir un psychologue. »

Moi: (qui ait envie de vomir) – « Vous croyez que c’est de ça dont il a besoin ? »

Lui: – « Je ne sais pas, il faudrait voir une assistante sociale. »

Moi: – « Il a déjà un suivit, mais rien n’est fait. Faut-il donc être violent, cracher sur les autres, voler, ne rien foutre pour bénéficier des largesses de l’Etat ? Bon, dans ce cas, si jamais je devais le revoir, je lui conseillerais de brûler une voiture pour qu’on puisse prendre en compte ses souffrances. »

Lui: – (silence).

 

Aider les salopards, laisser crever les gentils… c’est beau comme pédagogie.

2 Réponses

  1. Templier23

    Témoignage très intéressant, on retrouve d’une certaine manière – c’est récurrent – l’inversion des valeurs, le psychoblabla est un abruti fini.

    avril 29, 2013 à 2:41

    • C’est exactement ce que je me suis dit…

      avril 29, 2013 à 6:41

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